THÉ belle, THÉ bonne, THÉ capable
- Reishi ninja girl #SL
- 30 mai 2016
- 4 min de lecture

J’ai vu cette photographie circuler sur Facebook la semaine dernière. Oh, je la trouvais intéressante cette image. Mais, je ne savais pas quoi en faire ni où la placer. Cette fin de semaine, lors d’une formation pour notre entreprise, maman et moi avons discuté de la réalité de bien des gens, hommes et femmes, salariés malheureux, pour certains prisonniers de leur quotidien.
J’ai envie de dédier ce post aux femmes. J’ai envie d’honorer tous les hommes dans l’ombre qui supportent les femmes dans leurs entreprises. Sans vous, le succès est inutile. Avec qui partagerions-nous nos succès si ce n’est avec notre amoureux, nos proches, nos amis ?
Nous sommes tous entourés de femmes. Ces femmes talentueuses, à leur affaire, bonnes, capables, fortes, minutieuses... BELLES !, et trop souvent malheureuses dans leur profession, ou enfin, dans le poste qu’elles occupent, avec l’entourage au travail, le salaire offert. Certaines de ces femmes trouvent pénible le fait d’être loin trop vite de leurs enfants, car trop tôt retournées au travail. Choix économiques obligent. Plusieurs de ces femmes compétentes, intelligentes, merveilleuses vivent des conditions de travail désagréables, un environnement qui ne reconnaît pas leurs compétences et subissent des horaires qui ne leur conviennent pas. J’en connais qui ont un salaire inapproprié pour des tâches auxquelles elles sont attitrées. Malheureusement, encore plusieurs femmes sont assujetties à des injustices. Vous en connaissez. J’en connais.
Vous êtes heureuse avec votre travail, dans votre environnement de travail, avec votre salaire actuel, vous vous sentez libre, épanouie, etc. merveilleux ! je ne parle pas de vous. Ce n’est pas la majorité. Je pense à toutes celles qui cherchent une solution pour s’en sortir. Je pense à celles qui souhaitent plus ; plus d’aliments sains pour la famille qui n’a pas les moyens financiers de se les procurer, puisque souvent plus dispendieux. Je pense à celles qui désirent aller à la prestation de leur enfant un samedi, mais qui sont menacées de perdre de leurs vacances si elles demandent encore congé. Eh oui, la petite dernière a été malade cette semaine et le/la patron(ne) ne considère pas la conciliation travail-famille. Je pense à celles qui souhaitent voyager dans le monde minimum deux semaines par an. En fait, elles en auraient besoin de deux mois pour décrocher, mais elles disent deux semaines. Ces êtres qui ont seulement deux semaines de vacances... séparées, soit une aux Fêtes et une à la fin de l’été. Je pense à toutes celles qui sont malheureuses en relation de couple pour différentes raisons légitimes, qui souhaiteraient quitter la relation, mais qui dépendent du salaire de leur conjoint et se retrouvent terrifiées à l’idée de n’avoir rien. Je pense à toutes ces femmes qui font deux, trois, parfois quatre emplois en même temps pour arriver à suivre la cadence du coût des logements qui grippent au même rythme que le prix du chou-fleur. Manger saison, certains diront, « fait avec » ou « pas le choix, c’est comme ça ». NON ! Je refuse catégoriquement. Quand un individu a travaillé trente-neuf ans de sa vie à la sueur de ton front, par exemple, qu’il lui reste un an de travail, qu’il tu n’as à peu près pas vu ses enfants grandir parce que son rythme de vie est débile, et que cette personne a envie de se payer un chou-fleur pour la belle salade avec les enfants et les petits-enfants et et et qu’elle ne peut pas parce qu’il est cinq piasses, ce n’est pas normal. Quand on a ces aliments à portée de main, chaque foyer devrait pouvoir en manger et chaque famille devrait pouvoir se le permettre.
J'en viens à la solution suivante : encourageons donc notre entourage à se créer une petite entreprise. Vous savez les petites entreprises non traditionnelles qui ne demandent ni logement commercial ni employé et qui sont tout le contraire d’une multinationale ? Encourageons ces femmes magnifiques qui nous entourent dans leurs réalisations ! Aimons-nous donc assez pour vouloir le bien de l’autre et non son malheur. Oui, j’ai dit ça. Cessons donc de croire qu’on perd quand l’autre gagne ; c’est faux ! On ne perd rien. Apprenons donc à nous réjouir du succès des autres !
Aux femmes, je vous souhaite de vous créer votre vie idéale, de trouver l’environnement adéquat, de vivre dans la maison de vos rêves, de voyager si vous souhaitez voyager, de découvrir le monde avec vos êtres chers, d’avoir du temps (denrée rare de nos jours, mais toujours possible à réajuster selon moi), de continuer d’être belles comme vous savez toutes l’être et d’avoir la force pour vous créer les possibilités de le faire. C’est vrai que THÉ belle, THÉ bonne, THÉ capable. Moi, je crois en toi. Moi, je veux t’aider à devenir libre un peu plus chaque semaine ; je veux aider des familles comme la mienne à acheter un chou-fleur hors saison ! sans faire semblant de ne pas l’avoir vu, beaucoup trop cher, sur la tablette d’épicerie. Je veux faire une différence en aidant une maman monoparentale qui a toujours surveillé toutes ses dépenses à pouvoir se payer un massage et en payer un à ses enfants aussi ! Je veux pouvoir t’aider à ta façon, celle qui te fera plaisir + 1 + 2 + 3... en te créant une possibilité. Cette possibilité, elle me redonne un espoir économique, humain et social. Cette possibilité me permet de travailler de la maison, aux heures qui me conviennent, à temps partiel, de construire une entreprise autour d'un produit qui fait du bien aux gens, d’avoir droit à des déductions d’impôts liés à mon entreprise et de pouvoir rêver mieux chaque semaine. J’étais tannée de me contenter de peu. Le peu était devenu pas assez.
Gratitude à mon entourage qui me supporte, qui m'aime et qui croit en moi. Gratitude à mon fournisseur qui fait une différence dans ma vie et dans la vie de ceux qui m'entourent grâce à ce trésor. Gratitude pour cette opportunité. Stéphanie
*Je cherche notamment le crédit de cette photographie. Si vous le connaissez ou le trouvez avant moi, s’il vous plaît écrivez-moi.
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