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Guérir l'esprit tranquille

  • Stéphanie
  • 9 mars 2017
  • 5 min de lecture

Pour la première fois de ma vie, et malgré le virus coriace, les affaires continuaient.


« L’entrepreneure humaine » (Duvernois, 2016) était sur le dos alors que j’écrivais ce billet il y a un peu plus d’une semaine. Si je résume le billet en une phrase, ça donne ceci : incapable de travailler pendant 8 jours, pour la première fois de ma vie je continue d’avoir de l’argent qui rentre, mon hypothèque continue de se payer et je peux avoir l’esprit tranquille afin d'être et accepter mon état physique du moment présent.


« L’entrepreneure humaine » (Duvernois, 2016) était sur le dos

Les inégalités et les femmes qui m’ont ouvert les yeux Nombreuses personnes autour de nous n’ont aucune condition d’emploi. Je ne retournerai pas dans la description de ces réalités puisque le sujet a été abordé dans un billet précédent (lire billet). La « normalité » suggère l'emploi stable pendant 40 ans. Cependant, est-ce actuel comme réalité ? J'en doute. Ma question irait plutôt en ce sens - quelles sont les options ? Y en a-t-il ? Au lieu de nous endormir devant un film ou la télévision, pour nous permettre de décrocher l’instant d’une soirée, de récupérer surtout, dans l’intérêt d'être fonctionnel pour notre 9@5 du lendemain , je dirais retour à l'intuition endormie, tombée dans la craque du sofa. À mon avis, une part de solution se situe dans : l'écoute. En congrès, j'ai entendu un conférencier hondurien dire : j'ai décidé de ne pas faire de 40 ans de prison, mais plutôt 18 ans de travaux forcés et être vraiment libre.


L'attitude qui donne de l'altitude

Puisque cette semaine, nous avons souligné la Journée de la femme, je parlerai de l'attitude qui me donne de l'altitude. Grâce à de nombreuses femmes qui m'inspirent, je m'aventure vers des horizons nouveaux. Cela dit, ces propos sont identiques pour les hommes qui m'entourent et qui ont aussi une influence positive. Il y a de ces femmes avec un aura d'amour qui émane du cœur à l’esprit. Vous en connaissez, j’en connais. Ce sont mes modèles de femmes. Il y a quelques mois, j’ai demandé à la vie de rencontrer de ces êtres en quantité industrielle. Ces femmes défrichent souvent un chemin différent, nouveau. Ce sont des femmes qui parlent avec le cœur, douceur, courage, authenticité et respect. Ces femmes savent se lever et affirmer le contraire des autres, au moment opportun et si nécessaire, sinon elles savent aussi se taire. Ces femmes ponctue l'équilibre par leur présence. Ces femmes choisissent d'être seule plutôt que de « faire partie de la gang » négative. Ces femmes ont décidé de trouver leurs voix de femmes, de ne plus imiter ni agir comme la masse ni non plus comme les hommes nombreux à avoir tracé le chemin bien que l'énergie d'une femme et d'un homme sont différentes. La majorité d'entre elles souhaitent l’harmonie, voient le beau dans une phrase incomplète, croche, avec des erreurs d'orthographe. Ces femmes et hommes de cœur me font réaliser que la vie est pleine de bontés, de beautés, mais que la perspective suggérée par la société est souvent la plus laide, la plus terne, la plus négative. Pourquoi ? Cela ne va pas sans un impact dans la tête. Images mentales En guise de solution, je travaille à reprogrammer ces images mentales qui m’ont nui et que j’ai perdues afin d’ancrer une nouvelle vision, une vision d’aspirations afin que de nouvelles perspectives et de nouveaux ancrages apparaissent. Depuis des mois, j’y travaille et je réalise combien j’ai de travail à faire. Pas à pas, j'applique ce qui me semble humain et qui devrait être ; j'agis, j'applique, je me soucie de l’autre humain pour vouloir l’aider et prendre le temps même si on nous invente que le temps c’est de l’argent, qu’on n’en a pas et que gogogo on doit travailler pour le profit d’un autre. Non. Et si l’argent travaillait pour moi ? Disons que c’est ça, j’agis comment en tant qu’humaine ?


À quand remonte la dernière fois où je m’étais donné le temps d’imaginer ce que j’aime et comment j’aime m’imaginer les choses ? Enfant ? Au moment où j’imaginais le monde et le construisais dans toute sa splendeur ? Pourquoi on n’a pas nourri cette partie de moi après ? On a détourné mon attention comme dans bien d’autres situations. À l’école primaire, secondaire, au Cégep, au bac, à la maîtrise, pourquoi on ne m’a pas donné plus d’outils pour entretenir cette partie de moi-même qui se révélait à peine ? On m’a plutôt servi le schéma type de ce que la société veut. Mais, est-ce ce que mon âme veut vraiment ?

Plusieurs grands entrepreneurs en parlent de différentes façons dans divers ouvrages. Si on rendait ces outils simples accessibles au plus grand nombre, quelle incidence ça aurait sur le comportement de la société ? Quelle différence globale ça pourrait avoir ? Une image vaut mille mots, en voici une : à vol d’oiseau, si on trace le parcours du point a.Rouyn-Noranda au point b.Italie, qu’on reprend ensuite du point a. et qu’on nivèle la trajectoire de quelques degrés. On atterrit à un tout autre endroit - n'est-ce pas ? Je crois que c’est un phénomène similaire pour l’imagerie mentale. On peut refaire et refaire le même trajet. On va atteindre les mêmes résultats. On peut également twicker notre mouvement, nos pensées de quelques degrés et obtenir d'autres résultats. Au bout d'un an, ces mini twicks se seront intégrés au quotidien et on peut rendre tangible une grande différence dans notre vie.


Idée En 2014, j’ai eu la brillante idée de me lancer en affaires à temps partiel. Par chance que j'ai fait ce choix il y a trois ans. La semaine dernière, je pouvais être attaquée par un virus sans le stress ni l’angoisse intérieure de penser à comment j'allais payer le 1er du mois qui arrivait à grands pas. Stress et angoisse avec qui j’ai partagé beaucoup trop de nuits dans les seize dernières années.


Je renverse la roue du « pas de bon sens » Moi qui croyais être libre en tant que travailleuse autonome, je me suis leurrée totalement ! La réelle liberté se trouve à l’est du cadran du cash-flow (Kiyosaki, R. 2012), soit dans la position de propriétaire d’entreprise ou d’investisseuse. Définitivement l’endroit où je m’en vais. Pour le moment, mon entreprise m’apporte du pain, du beurre, une hypothèque, des voyages. Ultérieurement, « l’entrepreneure humaine » créera une autre réalité, davantage d'entraide et une réelle liberté d'esprit.

Cadran du cash-flow par Robert T. Kiyosaki dans l'ouvrage « L'Entreprise du 21e siècle »

Une femme qui parle d’argent

J’adore l’argent même si je crois que l’argent est une invention qui a créé beaucoup de malheur par son absence et donc sa création. C’est un bien nécessaire depuis des lunes. Et, tout le monde n’a pas l’argent nécessaire qui arrive toutes les deux semaines. Il faut trouver des solutions. L’économie telle qu’elle existait dans les années soixante-dix est désuète. C’est fini cette époque. Les retraites sont rares, les postes vacants absents, souvent non affichés, et les contrats pullulent.


J’ai repris le travail, j’arrive d'un voyage d'affaires et ma santé va beaucoup mieux. Étrangement, m’arrêter, même par la force des choses, m’a fait un bien immense. Je redémarre différemment.


Bonne semaine, bonnes réflexions et au plaisir de vous lire,

Stéphanie



Sources

Duvernois, N. (2016). Un nouveau spécimen d’entrepreneur est en train de naître. Consulté le 2 mars 2017 sur http://www.lesaffaires.com/blogues/nicolas-duvernois/pourquoi-les-entrepreneurs-ne-sont-pas-sociaux-par-defaut/589902 Kiyosaki, R. (2012). L’Entreprise du 21e siècle. Brossard : Les Éditions un monde différent.


 
 
 

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